Pour financer ses activités et ses investissements, une entreprise a deux solutions : emprunter sur ses capitaux propres, en l’occurrence l’autofinancement, ou encore faire un prêt bancaire ou accourir aux financements externes. Il faut dire que l’autofinancement est le plus avantageux.
Les dangers de l’autofinancement
Le danger de l’autofinancement est que souvent il n’arrive pas à assurer le maintien de l’activité. La mauvaise gestion en est la première cause. Le dirigeant peut se perdre dans la gestion, vu qu’il n’y a pas d’investisseurs qui gardent un œil sur les opérations. C’est une menace d’une faillite personnelle. En plus, il existe beaucoup de types d’inconvénients concernant l’autofinancement. Tout d’abord, quand la ressource financière est insuffisante, c’est-à-dire que la capacité d’autofinancement peut varier en fonction des besoins de l’entreprise. L’autofinancement ne peut alors garantir le développement de l’activité. Ensuite, grâce à l’autofinancement, une entreprise réserve des bénéfices dans le maintien et l’évolution de l’activité. Il est donc difficile d’établir une trésorerie, parfois essentielle, pour aider une société à traverser une période difficile.
Quel est le meilleur choix entre s’endetter et s’autofinancer ?
L’autofinancement donne beaucoup d’avantages. Au moment où vous prenez la décision d’investir dans votre entreprise, vous devez vous interroger sur les raisons qui vous pousseront à l’autofinancement ou à requérir à l’emprunt bancaire. Il n’y a pas de solution mystère valable pour toutes les entreprises et tous les investissements. Tout dépend des conditions. Il suffit de connaître quelques principes de base qui vous aideront à prendre la bonne décision. En effet, l’autofinancement reste la solution idéale, mais pour cela le dirigeant doit se plier à certaines règles indispensables pour réussir. Par ailleurs, autofinancer intégralement ses investissements n’est pas la plus sûr des façons d’assurer la pérennité de son entreprise. Au contraire, il est imprudent de puiser dans ses ressources car cela pourrait fragiliser une trésorerie saine. L’entreprise pourrait en souffrir et n’avoir plus forcément les moyens de faire face à un imprévu. D’ailleurs, recourir à l’emprunt peut induire un effet de levier sur la rentabilité financière de l’entreprise, en fonction de son coût. Dans ce cas, s’il est faible par rapport à la rentabilité de l’investissement, la rentabilité des capitaux propres investis s’accordera avec le recours à l’emprunt.
Couramment, il est conseillé d’autofinancer le court terme, l’activité et d’emprunter sur le long terme et l’investissement (mobilier ou immobilier).
La balance entre autofinancement et endettement doit également considérer la rémunération du capital, c’est-à-dire la distribution de dividendes. Les investisseurs attendent aussi un retour sur leurs investissements, qui ne peut être assuré en cas d’autofinancement trop important.
En conclusion, il faut faire le tri sur les idées reçues concernant l’autofinancement.